Un Fail du Webmarketing dans le Bâtiment
Communication numérique : quand c’est mal fait…
En fin d’année dernière, j’ai reçu plusieurs mails de la part d’entreprises du Bâtiment, en provenance de la même régie d’e-mailing que je ne citerai pas.
Ces messages avaient tous en commun ceci : ils étaient… nuls.
Pourquoi ?
Je vous laisse juger sur pièce :
De :d*****_*****@p*******.com
Objet : travaux de couverture au meilleur prix
Bonjour,
Je suis J*** D***** à votre service pour tous les travaux liés à la toiture et la couverture. Notre société située à XXX est dans ce domaine depuis 30 ans, de père en fils.. Nos spécialités (entre autres) : dans la rénovation de toiture, la couverture, la maçonnerie, la zinguerie, charpente.
Je peux également procéder au démoussage de votre toiture, nettoyage de votre toit, de votre terrasse au karcher.
Notre entreprise effectue également certains types de ravalement (non projeté) et la peinture de vos façades.
Nous sommes une petite entreprise, mais faisons un travail soigné.
Si vous un besoin dans ces domaines, appelez-nous au 06xxxxxxxx OU 01xxxxxxxx
Ou envoyez votre demande devis à d*****@gmail.com
Dans le respect de la Loi n° 2004-575 du 21 juin 2004 parue au JO n° 143 du 22 juin 2004, nous invitons toutes personnes ne souhaitant plus recevoir de courriel de notre part à utiliser le lien suivant :
http://p********.com:8080/xxxxxx
En cas de mauvais fonctionnement du lien de désabonnement, envoyer un mail à webmaster@p********.com
Petite analyse :
- ce mail purement commercial a fait irruption de façon brutale, non demandée, du spam complet,
- le mail de l’expéditeur (qui ne fonctionne d’ailleurs pas) diffère du mail cité dans le corps du mail,
- les fautes de typographie et de construction de phrases sont d’origine, aucun additif,
- le lien de désabonnement ne fonctionne (bien évidemment) pas,
- aucune image,
- un argumentaire commercial peu équilibré (voir cet article), peu sexy et qui ne pousse pas à l’action,
- pas de nom d’entreprise, pas de site web, pas de SIRET,
- un positionnement non professionnel qui ne donne pas envie de faire confiance.
En bref, un FAIL total, un beau loupé, dû – à mon sens – davantage à la régie qu’à l’entreprise en question qui a été victime d’une belle arnaque.
Les conséquences ?
- au mieux, l’entreprise J***** D******* a payé pour diffuser ce mail – pas cher, j’espère ! – et ce sera à perte car il n’y aura aucun retour,
- au pire, comme toute action de communication (numérique ou pas) mal faite, cela entache durablement la réputation de cette entreprise.
Dans tous les cas, une telle action webmarketing représente une perte de temps et d’argent.
Accessoirement, il semblerait que la régie en question n’existe plus. Et c’est tant mieux.
L’e-mailing : un outil webmarketing très à la mode
L’outil e-mailing est très à la mode car il permet de toucher beaucoup de monde à moindre frais, sans effort commercial.
Sauf que, même pour un e-mail « bien fait » :
- il conduit assez facilement à oublier la notion de segmentation marketing ; toucher tout le monde veut aussi dire toucher « n’importe qui »,
- les taux de lecture sont très – très ! – faibles,
- les passages à l’action – ici, prendre contact – sont encore plus faibles.
Quand la campagne e-mailing est peu soignée, les résultats sont tellement dégradés que le Retour sur Investissement est impossible, même si les coûts sont faibles. Dans ce cas, aucun intérêt.
Par contre, si l’e-mailing s’intègre dans une démarche de communication globale, qui intègre le numérique comme outil complémentaire, les résultats peuvent être probants.
Surtout si cette communication vient s’harmoniser avec une stratégie marketing et une action commerciale, l’ensemble étant cohérent.
L’e-mailing permet de prolonger la relation avec les prospects et clients, et cela n’a pas de prix… si c’est « bien fait » !
Des aides financières existent pour soigner sa com numérique : il est temps de moderniser votre communication !
Par exemple, en Pays de la Loire, les TPE peuvent se faire accompagner sur ces sujets numériques par un consultant expert, à hauteur de 80 % pour le conseil et 30 % pour les investissements !
Dans ces conditions, pourquoi hésiter ?
Si vous souhaitez plus d’informations, n’hésitez pas à nous contacter !
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